Voici quelques témoignages d'étudiantes et d'étudiants actuels ou diplômés.
Jihène Hichri : la maîtrise pour me dépasser et changer les choses.
En 2019, j’ai obtenu mon diplôme de maitrise en éducation et formation des adultes. Je souhaitais mieux me positionner pour des possibilités de carrière. Mon idée d’entamer une maitrise m’est venue après avoir réussi un programme court et un DESS en éducation et formation des adultes. La possibilité de passer d’un programme à l’autre m’a permis de cheminer plus rapidement à la maitrise. J’ai vraiment apprécié cette expérience : j’ai eu la chance d’être bien encadrée par mon comité de recherche, d’avoir des occasions de partage avec mes pairs et de me familiariser avec le milieu scientifique. D’ailleurs, j’ai tellement pris goût à la recherche que je suis maintenant inscrite au doctorat en éducation à l’UQAM et j’aimerais relever des défis personnels et me dépasser dans le domaine de l’éducation des adultes. Le choix de poursuivre mes études à l’UQAM c’est imposé, non seulement pour sa culture institutionnelle, mais également pour son équipe professorale remarquable. C’est donc avec fierté que j’ai terminé ma maitrise, mais c’est avec un sentiment encore plus fort que j’ai entamé mon doctorat : l’espoir de changer les choses. Je sais que cela est possible au sein de l’UQAM.
Rasmané Sawadogo : la maîtrise pour contribuer au développement de l’éducation dans mon pays
La maitrise à l’UQAM en éducation et formation des adultes a été pour moi une expérience formidable. Après quelques années d’études universitaires, en plus de mon expérience professionnelle dans le milieu éducatif au Burkina Faso, je souhaitais produire un mémoire de maitrise qui pourrait éventuellement contribuer au développement de l’éducation dans mon pays. Grâce à l’obtention d’une Bourse du programme canadien de bourses de la francophonie (PCBF), j’ai décidé de faire une demande et j’ai pu réaliser mon projet. Ainsi, j’ai passé trois années à l’UQAM : un milieu stimulant que j’ai apprécié pour plusieurs raisons, entre autres : la disponibilité et l’expertise des professeurs (es), la qualité de l’encadrement, la diversité et l’accessibilité des ressources de recherche. Aussi, comme les cours favorisent les échanges entre étudiants, le partage des idées a été fort intéressant. En plus de développer mes compétences en recherche, les études supérieures de maitrise ont influencé positivement mon développement professionnel.
Pour Marie-Mai Péloquin-Thériault : Une maitrise pour mieux comprendre et m’améliorer
Je travaillais déjà depuis quelques années en tant que conceptrice de formation dans une institution financière lorsque j’ai décidé de m’inscrire à la maitrise en éducation. À ce moment, je me posais des questions sur ma pratique professionnelle et je cherchais à comprendre ce que la compétence et être compétent signifient. Pour ces raisons, j’ai choisi le profil « intervention » et j’ai décidé d’écrire un essai portant sur l’analyse du processus d’élaboration des référentiels de compétences qui était alors en vigueur chez mon employeur. Je souhaitais que mon projet questionne le bien-fondé de certaines façons de faire en vue de les améliorer. Durant la production de mon essai, la qualité de l’encadrement ainsi que les conseils judicieux de ma directrice ont été précieux pour moi. Ma réussite était une priorité pour elle! Au cours de ma scolarité de maîtrise en éducation, j’ai particulièrement apprécié l’expertise et l’accessibilité des professeurs, ce qui a rendu mon parcours agréable et motivant. Cette maitrise m’aura permis non seulement de trouver des réponses aux questions que je me posais dans ma pratique mais aussi de développer une solide capacité d’analyse et de synthèse utile dans mes nouvelles responsabilités de conseillère principale.
Catherine Fréchette-Simard (diplômée, 2017)
La maîtrise en éducation m’a permis de concrétiser mon souhait d’agir concrètement en vue d’améliorer le bien-être psychologique des élèves à risque. Ce fut la piqûre qui m’a poussée à explorer encore davantage l’univers de la recherche et à participer au développement de connaissances essentielles à la réussite éducative de nos élèves.
Laurie Bergeron (diplômée, 2017)
La maîtrise m’a permis de relever un défi intellectuel, de vivre une expérience enrichissante tout en étant accompagnée d’une équipe de professeur.e.s chevronné.e.s. De façon plus importante, mon cheminement au deuxième cycle m’a donné l’occasion d'approfondir ma réflexion à propos du contexte de l’adaptation scolaire entamée lors de mon baccalauréat.
Julie Lachapelle (étudiante à la maîtrise concentration didactique)
Après un parcours professionnel d’une vingtaine d’années en enseignement, l’appel des études supérieures m'a conduite à la maîtrise en éducation à l'UQAM. Je souhaitais développer des compétences complémentaires et entrevoir de nouvelles avenues professionnelles dans mon domaine. Dès le départ, j'ai apprécié l’accueil et le dynamisme de l’ensemble des professeurs. Tout en accordant une grande liberté à l'étudiant en ce qui a trait à son projet de recherche, les cours et séminaires offerts permettent de circonscrire le champ d’intérêt et ainsi d’orienter l'étudiant dans ses études de deuxième cycle. Plusieurs activités sont proposées au sein des cours et de l’université pour faire connaître les différents projets scientifiques élaborés par les étudiants, ce qui enrichit les expériences de tous. Pour ma part, mon cheminement à la maîtrise alimente ma réflexion au regard de ma pratique tout en nourrissant mon intérêt pour la recherche. La rigueur intellectuelle, la curiosité et la persévérance sont des éléments essentiels dans le parcours de la maîtrise. Par ailleurs, les connaissances et habiletés développées peuvent être réinvesties autant pour le praticien dans son activité professionnelle que pour le futur chercheur qui souhaite poursuivre des études au troisième cycle.
Gabrielle Fortin-Clément (diplômée à la maîtrise concentration didactique)
J’ai commencé à m’intéresser à la recherche lorsque j’étais au baccalauréat (ÉPEP). J’ai ainsi pu débuter ma maitrise en étant déjà impliquée dans un projet de recherche de ma directrice. Ça a été un facteur déterminant dans mon cheminement, car j’ai eu la chance d’allier théorie et pratique dès le début. Mon cheminement à temps plein m’a forcé à travailler sur mon projet rapidement et dès la fin de la première année, j’avais déjà rédigé les trois premiers chapitres de mon mémoire, en plus de posséder des bases en analyses quantitatives et qualitatives. J’ai vraiment aimé que les travaux des cours théoriques (problématique de recherche, cadre théorique) permettent d’avancer directement la rédaction de notre mémoire, au lieu de constituer un travail supplémentaire. J’ai eu la chance de travailler avec des professeurs inspirants qui se sont montrés disponibles même l’année suivante, lorsque j’étais en rédaction. Les nombreuses occasions de présenter mon projet et les moments d’échanges m’ont amenés à remettre mes idées en question et à les bonifier, grâce aux commentaires des autres étudiants. Ma maitrise a été l’occasion de développer mes connaissances en recherche et à produire un mémoire dont je suis fière!
Séverine Haiat (étudiante en didactique)
La recherche que j’ai débuté dans le cadre de la maitrise en éducation me permet d’approfondir mes connaissances sur un sujet qui me passionne, de m’appuyer sur des recherches théoriques et empiriques, de découvrir de nouveaux outils tout en développant des capacités d’analyse et de synthèse. La rédaction d’un mémoire a fait évoluer mon rapport à l’écriture. Plus les concepts et les questions de recherches ont été clairs, plus l’écriture est devenue facile. Ce sont deux années denses, exigeantes, riches en apprentissages, passionnantes qui permettent de développer de nouvelles compétences. J’ai appris lors des cours donnés, à mener une recherche en identifiant une problématique, un cadre théorique et une méthodologie, à structurer mes idées et à faire des synthèses écrites et orales pour la présentation de mon sujet. Tous ces éléments ont rendu ma recherche encore plus concrète. J’ai également été formée à plusieurs outils afin d’effectuer ma collecte de données ou l’analyse des données (NVivo, SPSS). Enfin, les différentes présentations orales de notre recherche devant les étudiants de la cohorte, leur rétroaction, ont permis d’avoir des échanges permanents avec nos pairs. Le département en didactique en Sciences de l’éducation est un environnement dynamique et très stimulant.